Marina est passionnée par le croisement des arts plastiques et de l’animation cinématographique. Nous avons tenté de percer son vécu pour mieux comprendre sa fascination pour les reflets de lumière et le numérique.
interview pour www.contrepoint.info
Qui es-tu ?
Je suis Marina, j’ai 22 ans. Je suis en Master 2 en théorie et pratique artistique. Ce qui m’intéresse, ce sont les relations entre le cinéma et les arts plastiques, mais aussi avec la photographie. J’ai beaucoup voyagé. Je suis partie quatre mois aux Etats-Unis à New-York. J’y ai pris des photos qui sont à l’origine de toutes mes installations. Je suis allée principalement à des expositions.
J’y ai découvert Stephen Shore. C’est un photographe américain qui voyage. Il n’a pas de plan défini. Il fait des installations à partir des photos. Ce sont des panneaux de villes ou ce qu’il a pris à son petit-déjeuner.
J’ai aimé les buildings en verre parce que tout le paysage se reflète. Pour moi, ce sont des immenses totems.
Gardes-tu un souvenir de ton enfance lié à l’art ?
Moi, ce sont les projections sur les vitres depuis que je suis toute petite. J’ai toujours rêvé de créer une œuvre qui serait changeante tout le temps. Ensuite c’est la découverte du cinéma.
L’installation “Remonter le temps” ; copyright Marina Ledrein
Par quel cheminement es-tu arrivée à lier art plastique et projection animée ?
Le processus fait partie de New-York. Ça m’a hanté pas mal de temps. J’avais des boîtes remplies de photos des personnes que j’avais rencontré. Je ne savais pas quoi en faire. Ça ne me paraissait pas logique de les exposer. Pour moi ce n’était pas des images figées. Je recherche différentes manières de créer des structures pour les agencer ensemble.
Je me suis beaucoup intéressée à Stan Brakhage. Il travaillait sur pellicule et peignait dessus pour créer des animations.
Il y a aussi les objets. Ça ne me suffisait pas de faire un film à partir de mes photos. Je voulais créer des sculptures lumineuses et les transformer par la lumière. C’est une manière de les présenter différemment de ce qu’elles sont. J’ai scanné des objets aussi ou des parties de corps. C’est une reconstruction numérique.
Quels sont les artistes que tu admires ?
J’aime bien Louise Bourgeois et aussi Christian Boltanski. Il travaille beaucoup sur la mémoire des êtres. Moi c’est sur la mémoire des images.
Qui te permet de progresser dans ton processus créatif ?
C’est mon petit ami. Il a enregistré pleins de notes de musique enregistrées à l’envers. C’est parti de là le titre “Remonter le temps”. On continue de travailler ensemble sur les installations.
J’ai aussi pas mal d’amis qui me servent de modèle à scanner. Je dois changer de scanner régulièrement !
Est-ce que ton travail est tout de même une exploration de ton identité ?
Quelque part oui, quelque part non. Je n’ai pas envie non plus de me raconter ou de montrer tout ce que j’ai fait. Je propose des images aux autres et je les recontextualise. Les gens inventent des histoires. C’était toujours faux. C’est humain d’inventer des histoires.
Que gardes-tu comme principal souvenir des Arts plastiques à Paris 8 ?
Paris 8 est génial pour les ateliers. On travaille en collaboration avec d’autres étudiants. On a fait des vidéos avec des téléphones portables ou encore des animations à partir d’images scannées. Les moyens mis à disposition des étudiants en multimédia sont impressionnants.
Comment imagines-tu le cinéma du futur ?
Je travaille beaucoup sur le cinéma numérique. Ce n’est pas du tout négatif. Il peut avoir des effets pervers. Les ¾ des films sont un mélange de numérique et de prises réelles. Il va y avoir des mouvements radicaux qui refusent le numérique. Ça va être intéressant !
Quels sont tes projets actuels ?
J’ai une nouvelle installation : “les images au bord de l’oubli”. Pour l’instant je suis en recherche de subventions pour le financer. J’essaie de contacter plusieurs galeristes.
Je crée des morphing de personnes jeunes et âgées. J’ai trouvé aussi une matière : la fibre de verre. Quand on projette une vidéo dessus, on obtient deux parties d’image.
L’association Patchwork.
Nous organisons des évènements culturels pluridisciplinaires : arts plastiques, concerts.
[contact : ledmarina(at)wanadoo.fr]
Où te vois-tu dans dix ans ?
Je me vois dans un loft de la 5th Avenue. Honnêtement, je me vois avec beaucoup d’images en poche. Et, encore obsédée par les structures ! Il y a toujours deux versions possibles.
Un mot en conclusion ?
Buvez un Mojito [comme nous] !
Voir ses travaux :
http://ledmarina.blogspot.com
http://facebook.com/marina.ledrein
Andrew Byrom est un designer graphique anglais. Il enseigne à la California State University.
]]>Pierre Jeand’heur a le don de rendre les statistiques sexy. Je vais tout de suite me reconvertir dans l’audit…
]]>Fabrice Panichi est un graphiste print freelance. Il a récemment travaillé sur l’affiche de l’exposition “le complexe de rittberg » à Paris (sa typo est téléchargeable !). Voir tous ses travaux sur son portfolio (pdf de 2,8 mo).
]]>Marine Delahaye a travaillé sur l’héraldique pour son diplôme à Penninghen (promo 2009). Etant passionné par ce sujet, je n’ai pas pu résister à partager avec vous ses « écus » et « meubles ».
]]>Tom Bücher du collectif graphique Pied de Mouche crée des typographies humoristiques :
“à poil”
“alphalcoolique”
“à l’envers”
“typofondu”
]]>99designs propose aux graphistes de soumettre leurs logos publiquement à des entreprises en création ou qui souhaitent rafraîchir leur charte graphique. L’annonceur retient son logo préféré une fois le délai de recherche écoulé.
by Modi
]]>David Airey : logo designer génial ! (Irlande) / @davidairey / www.davidairey.com
Geoffrey Dorne : designer graphique des Arts déco (Paris, France) / @ GeoffreyDorne / www.graphism.fr
Pasquale D’Silva : illustrateur australien / @darkmotion / www.darkmotion.com
Graham Smith : logo designer (UK) / @imjustcreative / www.imjustcreative.com
Grace Smith : webdesigner (Irlande) / @gracesmith / www.cssloaf.com
David Leggett : blog designer (USA) / @theleggett / www.tutorial9.net
]]>par Matt Hamm en licence creative commons by-nc
par Paul Snelling en licence creative commons by-nc-nd
Vous pouvez aussi en générer facilement sur www.twitlogo.com
]]>
Créez votre galerie d’images et choisissez votre licence pour montrer vos créations.
Choisissez votre domaine : graphisme, design, illustration, photo ou plasticien. Avec votre compte vous avez un URL ; par exemple : rodolphe.ultra-book.com
Libre à vous de personnaliser votre espace en ajoutant les images de vos réalisations.
Vous devez déjà posséder un site internet ou une page qui présente votre book. Un lien vers cette page s’affiche alors ; sa taille dépend de la popularité de votre lien.
]]>